Cela fera la 5
ème fois cette année qu’il y a un « Kanjani8 SUMMER SPECIAL ». Dans ces 4 pages, les membres raconteront leurs souvenirs de ces 5 années passées et des choses qui sont arrivées il y a bien longtemps mais qui semblent être arrivées hier et des choses qui sont arrivées récemment et qui semblent s’être passées il y a des années. Naturellement, les Kanjani8 ne les développeront pas dans une conversation ordinaire…
Hina : c’est la 5
ème fois cette année que nous avons un butai pendant l’été au Shochikuza Theater, donc pourquoi on ne commencerait pas en racontant nos souvenirs des précédents ? Qu’avez-vous comme souvenirs de notre 1
ère prestation ?
Ryo : c’était « ANOTHER » non ?
(en fait, il le redit car avant on prononçait le « th » en anglais)Maru : c’est vrai, c’était « ANOTHER »
Yasu : pourquoi chacun corrige si la prononciation de tout le monde est la bonne ? *rires*
Tacchon : pendant « ANOTHER », j’étais le seul qui ne faisait pas vraiment parti du groupe et j’avais le rôle d’un des résidents de l’île.
Ryo : ah tu l’as fait.
Tacchon : quand chacun jouait son rôle sur scène, j’étais derrière, je travaillais durement même si je n’avais aucun texte.
Ryo : pendant que je donnais des conseils aux petits Juniors, j’ai dit à Ohkura, avec un visage furieux « Hey, assures-toi que tu le fais correctement ! » *rires*
Yoko : A ce moment-là, Ohkura a du pensé au fond de lui « Ce gars, il est si agaçant ! » ? *rires*
Tacchon : nah, rien de ça. Je suis parti mais j’ai cru que j’avais fait quelque chose de mal pour qu’il soit si en colère.
Hina : Pendant « ANOTHER », il n’y avait pas les Kanjani8 et du coup, on faisait presque des choses dans notre coin. C’est aussi vers là que nous n’avions pas beaucoup de travail, n’est-ce pas ?
Baru : ouais. Si je ne me trompe pas, j’avais seulement 40000 yens d’économies à ce moment-là *rires*
(ce qui fait ~ 255 €. Ils ont galéré et trouve maintenant la force d’en rire, respect)Yasu : cette somme d’argent, ça sonne vraiment très réaliste *rires*
Yoko : à ce moment-là, moi et Hina, on participait seulement aux émissions de variété.
Maru : ah, je me souviens que je regardais les trucs comme « USO !? Nihon »… Hey, hein, pourquoi je me sentais comme un téléspectateur ? *rires* Mais sérieusement, de notre point de vue, on se sentait comme des « gens à coller à la TV ».
Ryo : c’est vrai, c’est vrai. A ce moment-là, je ne connaissais pas vraiment Maru, Yasu et les autres aussi.
Maru : c’est vrai. C’était seulement pour le programme V-WEST qu’on était en contact avec les autres.
Ryo : ouais… ce n’était vraiment pas pratique *rires*
Yasu : c’est sur *rires* Ryo, que faisais-tu en attendant ?
Ryo : pour faire simple, j’étais à Tokyo et j’étais devant les projecteurs *rires*
Maru : au V-WEST, tu as chanté « Secret Agent Man »… avec une voix haut perché *rires*
Yoko : et en même temps, autant Hina que moi, nous avons participé à différents butais.
Hina : ah, c’est vrai. Yoko a fait « Toua hiren ». Que faisais-tu alors Ohkura ?
Tacchon : *repli instantané* je travaillais à mi-temps
Tous : AHAHAHAHAHA !
Baru : ah, c’était un bon *rires*
Tacchon : c’est vrai.
Maru : mais en même temps, il semblait qu’Ohkura s’était vraiment détaché. A ce moment-là, je me rappelle avoir entendu quelqu’un de la Jimusho dire en parlant de lui « Ce garçon, il a cette sorte de présence qui le distingue vraiment ».
Ryo : ah, je l’ai entendu aussi.
Tacchon : heh~ c’est vrai ?
Hina : Merci beaucoup pour ça. Maintenant les tickets de nos butais sont tous vendus, mais pour le 1
er butai qu’on a fait, on remarquait TRES BIEN les places vides.
Ryo : ouais, ouais. Chaque jour on se disait « il n’y a pas beaucoup de gens qui sont venus aujourd’hui »
Yoko : après chaque performance ça ressemblait à ça et avant qu’on commence, on demandait au staff des trucs comme « Devons-nous faire notre spectacle pour 3 rangs aujourd’hui ? »
Baru : nous l’avons fait. Nous voulions rendre heureux les gens en montant sur scène, mais si la chose essentielle -les spectateurs- n’est pas là, cela n’a alors aucun sens *rires*
Yasu : ils nous disaient « Pas aujourd’hui, il n’y a seulement que 2 rangs de remplit ». C’était vraiment triste.
Hina : ça aurait été encore plus mauvais pendant la performance. Comme si c’était Bon ou quelque chose comme ça.
(Hina fait référence au Bon Odori, un festival des lanternes japonaises mais surtout le Festival de la Mort).Maru : parce que nous avons connu ça, récemment, quand nous avons vu sur les affiches que nous faisions « COMPLET », au lieu d’être contents, on s’est senti plutôt angoissés *rires*. Mais c’est parce que nous avons un tel passé, que notre gratitude envers les gens qui nous soutiennent nous fait vraiment avancer.
Tous : c’est vrai *d’une seule et même voix*
Maru : la 2
nde année, on a eu « Douton Boys » et progressivement, notre popularité a augmenté et il n’y avait plus de places vides nulle part.
Ryo : oui, c’était complètement différent. D’un seul coup, tout le monde était rentré. Mais si on avait mieux regardé, on aurait pu voir encore quelques places toujours vides ici et là *rires*
Yoko : Et ensuite, la 3
ème année, se fut « Summer Storm ». A partir de là, tous nos butais étaient sold out. C’est là que nous avons sorti nos 1
er CD ?
Tacchon : ee~to, c’était un peu avant, pendant la 3
ème année. A mi-chemin avant « Summer Storm ».
Yoko : alors cela signifie que c’était après la fin de « Dream Boys »
Baru : c’est vrai, c’est vrai. C’était juste après la performance au Koma
(the Umeda Koma Theater). Jusque là, il semble que l’entrain du public était différent.
Yasu : c’est vrai. Je me souviens avoir penser « les gens qui sont ici maintenant sont des fans qui sont venus juste pour nous voir, ce sont NOS fans » et j’ai commencer à prendre confiance.
Ryo : pour « Magical Summer » l’année dernière, c’était vraiment une chose après l’autre. C’est là qu’on a joué au Osaka-jou Hall.
Yoko : quand nous faisions ce butai, on était tous inquiets « Est-ce que tout sera ok ? ». C’était comme si nous avancions à tâtons et que tout était dans le noir, mais les gens qui étaient avec nous, nous ont rassuré « c’était vraiment très intéressant ».
Yasu : j’étais vraiment inquiet pendant cette période. On n’en parlait pas pendant les répétitions et tout le monde n’était pas toujours là.
Ryo : c’est vrai. Pour ma part, j’étais occupé à tourner dans un drama et donc je ne pouvais prendre part qu’à très peu de répétitions et je suis alors devenu très anxieux et je disais « Qu’est-ce que je dois faire ? Qu’est-ce que je dois faire ? » . Yasu m’a vraiment beaucoup aidé.
Yasu : si peu.
Maru : aussi, le comportement du public s’est amélioré
d’année en année. Au début, il y avait des gens qui discutaient entre eux
pendant les butais, mais maintenant, le public se tient vraiment bien.
Yoko : c’est vrai. Cela peut paraitre prétentieux mais le public a grandit avec nous. Au début, il ne savait pas comment appréhender les butais parce que c’est si différent des concerts et il ne connaissait pas.
Tacchon : en réalité, nous sommes un groupe qui regarde beaucoup le public, vous savez. Les visages dans le public, nous nous en souvenons très bien.
Yoko : dès les 1ers jours, il y avait une fan qui est beaucoup venue à nos butais et nos concerts et c’était une personne toujours très souriante. Entre nous, nous lui avons donné le nom de « Norinori » *rires*
Baru : ah, on faisait « Hey, Norinori était là aujourd’hui ! », on se le disait quand on attendait dans les coulisses. Quand on la voyait, alors on savait qu’on serait de bonne humeur aussi *rires*. Cela nous a vraiment sauvé.
Hina : Ouais. Sa présence nous rendait joyeux et l’excitation montait. C’était genre « Norinori est là ? C’est bon alors ! » *rires*
Yoko : même si on l’a déjà dit plus tôt, il y avait beaucoup de monde qui venait, nous nous souvenons des visages de ceux qui viennent tout le temps. Et ensuite, comme on ne connait pas leur nom, on leur donne des surnoms entre nous.
Ryo : et il y avait aussi « l’écrivain mystère » *rires*
Hina : Récemment, il semble qu’il y ait des gens d’autres pays qui viennent à notre butai. Il n’y a pas longtemps, on aurait dit qu’il y avait des gens du Canada. J’étais fou de joie.
Tacchon : on regarde et on fait vraiment attention au public. Comme ça, je peux être très confiant.
Yoko : Subaru fait beaucoup de fan-service pour le public.
Baru : eeh, je ferais n’importe quoi. Je rirai pour eux, je leur serrais les mains et si ils me demandaient d’enlever mon pantalon, alors je serais heureux de le faire *rires*
Yasu : je ne sais pas si retirer son pantalon serait du bon fan-service *rires*
Baru : eh, vraiment ? Alors j’avais une fausse impression *rires* Dans nos anciennes perfs au Shochikuza Theater, qu’elle est la plus grosse chose qui nous soit arrivée ?
Yoko : pour moi, c’est quand Yasu est tombé de scène *rires*
Yasu : aaaaah, je l’ai fait ! C’était pendant une répétition, pendant la 1
ère année.
Yoko : ouais, il était vraiment excité à l’idée de chanter au Shochikuza Theater. Il était tout excité et sautait partout en rythme. J’étais debout, en bas de la scène et en regardant Yasu, je pensais « On devrait peut-être annuler juste cette répétition » et pendant ce temps là, il avançait petit à petit sur la scène. Et quand j’ai pensé « Eh, Yasu, n’avance plus. Non non, il ne peut pas…~ » évidement, il m’est tombé dessus.
Tous : AHAHAHAHA !
Yoko : Et la 1
ère chose qu’il a dit en se relevant, c’était « Yokoyama-kun ! Ca va ? ». Quoi, tu es celui qui est tombé, ça aurait du être à MOI de te demander si tu allais bien *rires*.
Yasu : Je ne savais pas comment réagir autrement dans cette situation et c’est la seule chose que je pouvais dire ! *rires*
Ryo : Je l’ai vu aussi ! Yasu avançait vraiment joyeusement.
Tacchon : eeh ? Mais ça, c’était pendant les répétitions ? Mais c’est pareil même quand il y a du monde dans la salle *rires*.
Yasu : j’exagérais un peu *rires*
Ryo : à ce moment là, Yasu avait soudainement disparu ! C’était une illusion *rires*
Hina : maa, tant que vous étiez sain et sauf. Puisque rien de grave n’est arrivé, vous pouvez maintenant raconter cette histoire et en rire.
Yoko : si tu parles de ce genre de situation à propos des butais au Shochikuza, la plus inoubliable, c’était pendant la 2
nde année. C’était une scène ou nous devions tomber d’une colline et moi, Hina et Subaru, nous nous sommes blessés en même temps. J’ai cogné ma jambe si fort que j’ai vraiment eu mal, je saignais et je pensais « est-ce qu’elle est cassée ? »
Hina : c’était un moment ou nous devions bouger dans le noir. Moi, je suis tombé très fort sur le front et ça s’est mis à saigner.
Yoko : et ensuite Subaru, qui a eu la plus petite blessure. Une toute petite blessure mais c’est lui que tout le staff a aidé !
Hina : si on compare nos blessures, c’est sur que c’était nous deux qui étions les plus blessés.
Baru : AHAHAHA !
Yoko : j’ai compté le nombre de personnes du staff qui était là à ce moment-là… Il y en avait 8 avec Subaru, 2 avec Hina… et une avec moi.
Tacchon : dans une telle situation ou ton os pourrait être cassé, tu étais calme et comptait le nombre de membres qui était là ! *rires*
Yoko : d’aucune façon cela pouvait arriver ! La blessure de Subaru était *change son expression* siiiiiiiiiiii~ petite ! Qu’est-ce que c’est que ça ! J’étais si triste !
Baru : maa, même si vous le dites… *rires*
Ryo : c’est vrai, c’est la vérité, le staff a choisit d’aller voir Subaru-kun directement.
Baru : ne dis pas « choisit » *rires* hya, c’était juste de la chance !
Yoko : il y avait seulement une personne avec moi ! Juste UNE personne !
Yasu : à ce moment là, Yokoyama-kun continuait de tous aller les voir en disant « Pourquoi, bon sang, y a-t-il juste une personne avec moi ! C’est pas assez ! C’est pas normal ! ». Nous autres qui étions à côté ne pouvions nous empêcher de rire.
Tacchon : Subaru-kun, on reparlera de cette histoire plusieurs fois durant le reste de ta vie *rires*
Baru : mais ce n’est pas de ma faute *rires*
Tacchon : Et si on parle des incidents, la sono perdait souvent la tête pendant nos butais.
Yasu : récemment, il semble que se soit devenu une habitude *rires*
Yoko : il y a des fois où ça devient n’importe quoi, mais c’est toujours quand la tonalité n’est pas bonne ou que c’est un fil qui est débranché.
Hina : l’année dernière, on nous a dit « Nous avons importé de nouvelles machines des Etats-Unis ! C’est un système fantastique ! » et nous on était « je vois. Si c’est le cas, alors cette année, on sera parfait. », mais on s’est trop avancé car on ne savait pas comment s’en servir *rires*